Parfois on a la sensation d’être moins performant alors qu’on s’entraîne de manière très studieuse, trop peut être ? Et il suffit de pas grand chose pour passer du mauvais côté de la force (LUKE, JE SUIS TON COACH) : entraînement en étant malade, augmentation de la charge d’entraînement, séance trop difficile, stress de la vie de tous les jours… la liste est longue et les réponses de l’organisme sont diverses mais je vais vous présenter une étude de cas concret (sur moi 😁)
Lorsque l’athlète enchaîne les contre-performances, il faut toujours trouver des explications rationnelles afin de remédier au problème le plus vite possible et ainsi pouvoir retrouver le niveau de performance espéré, surtout en pleine saison.
L’image ci-dessous vous montre deux tests dans 2 phases d’entraînement différentes ➡️ on voit clairement que le niveau de performance est moins bon sur le deuxième test, avec de beaux signaux de surentraînement.
Que dit la science ? 🧐
Ce type de surentraînement est assez classique avec une diminution de l’activité du système nerveux sympathique causé par une dysfonction hypothalamique = fatigue centrale !
Le pic de lactate et l’épinéphrine ont probablement diminué conjointement avec une baisse de la production d’ATP par la glycolyse et donc de la FC max (174 vs 179 bpm). La fonction cardiaque est altérée avec un débit cardiaque plus faible et donc moins d’oxygène apporté aux muscles pour envoyer les watts (-32 W) !
La morale de cette histoire ? Rien ne sert de s’entraîner si le corps ne veut plus répondre. Le repos est parfois le plus bénéfique pour revenir plus fort 💪 😊
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